Depuis plusieurs mois, Deezer diffuse sur son site des artistes de l'écurie Universal sans avoir renouvelé son contrat avec la maison de disques. Faute d'accord, Universal Music France s'est tourné vers la justice. Pour la filiale de Vivendi, Deezer se rend coupable de contrefaçon.

Le 5 septembre, le juge des référés de grande instance de Paris en a décidé autrement et débouté Universal. Pour la justice, Deezer a « suffisamment établi au stade du référé la possibilité que la société Universal Music France a commis un abus de position dominante qui a pour effet de la priver des mesures d'interdiction fondées sur le droit d'auteur qu'elle revendique ».

Le tribunal autorise Deezer à continuer d'exploiter gratuitement le catalogue « À des conditions qui n'ont pas été acceptées par Universal », tempête la filiale de Vivendi, qui compte attaquer maintenant Deezer sur le fond.

Axel Dauchez, directeur général de Deezer admet qu'il faudra bien trouver un accord. Deezer prépare son déploiement à l'international, il en va de l'interêt de la major de se soumettre à sa "petite" filiale.